AASEV-Ndinkabandi ou reconnaisance du passé

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En action depuis 2013, l’association appuie les enfants olphelins et ceux des familles vulnérables. Mais, la vocation du fondateur est venue du fait qu’il a été assisté depuis son enfance. « C’est une reconnaissance », dit Déogratias Busago.

Mercredi, 16 septembre 2021, il est sept heure, heure de Bujumbura, soit cinq heure GMT. Un ambouteillage sur la route Nationale numéro sept. Nous voulons avancer trop vite mais, « la route est impratiquable au niveau du parking Musaga, car un camion citerne a glissé y faisant l’oblique », disent les passagers en attante.

C’est en zone Musaga, commune Muha de la mairie de Bujumbura (capitale économique du Burundi). Des automobiles, de toutes les catégories confodues, forment un fil interminable.

La situation n’empêche cepandant pas, l’équipe dirigée par Busago de joindre la localité de Kamesa. « Nous nous déplaçons à moto et nous empruntons l’encienne route recemment coupée », dit le chef d’équipe.

 

Kamesa, des enfants assistés

La joie se lisaient aux visages de quinze écoliers et éleves de l’école fondamentale de Kamesa (zone Musaga, en mairie de Bujumura). Chacun reçoit cinq cahiers et un stylo. Les concernés sont soit des olpherins logés dans des familles d’accueil, soit issus des familles vulnérables.

L’appui donné par l’Association intervient sous forme d’Assistance Sociale pour les Enfants Vulnérables-Ndinkabandi.

Cette Assistance Sociale n’est pas un fait du hasard. Il s’agit en effet d‘une reconnaissance selon Busago Déogratias, le représentant légal de l‘association.

« J’ai perdu mes parents à quatre ans. J’ai été assisté par les autres. Après mon cursus universitaire, une voix parle en moi en ces mots: va témoigner ta reconnaissance. Je ne pouvais pas aider ceux qui m’ont aidé. Les uns ne sont plus. Mais j’ai pensé à ces enfants qui sont dans la même situation que que celle que jài vécue. Les orphelins et les vulnerables.

C’est en ces propos que M. Busago formule sa motivation. Il ajoute que : « ces enfants sont comme les autres, ils sont intelligents, ils sont des autorités de notre pays en devenir. J’insiste, ils sont comme nous ».

C’est de là qu’est venu le mot Ndinkabandi qui signgifie « je suis comme les autres ».

 

Une bonne vision sur une route à nids de poule

L’initiative de Déogratias Busago soutient l’Objectif de Développement Durable portant sur l’éducation mais, selon lui, des barrières ne manquent pas.

Il cite entre autre:

  • Des parents qui ne contribuent pas dans l’encadrement des enfants olpherins. Pour Busago, ces enfants vulnerables constituent des problèmes en gestation.
  • D’autre part, les les familles qui accueillent ces olpherins veulent le partage du matériel scolaire, ce qui est un handicap majeur.
  • Lors de l’identification des olpherins vulnerables, les administratifs à la base veulent aligner les leurs ou leurs proches. C’est une autre forme de vulnabilité.

L’association a déjà implaté dans dix provinces du Burundi. Le manque de moyens suffisants constitue aussi une barrière pour l’avancement de l’association. Elle ne s’appuie que sur les contributions de ses membres.

Busago Déogratias projette construire un olphélinat pour pouvoir accueillir ces enfants en situation de vulnérabilité.

Par Ndayisenga Pascal

COMMENTS

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  • comment-avatar
    Habonimana Anacler 2 ans ago

    courage et allez de l’avant mon frère!!!

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